Frédéric Mai : Osez ma vie c'est le podcast qui vous permet d'imaginer et d'initier, de créer la vie que vous voulez. Bonjour à toutes les exploratrices et explorateurs Osez ma vie.
Aujourd'hui, je suis vraiment ravi de recevoir Olga Ciesco, une femme inspirante, généreuse, mêlant sensibilité, énergie et détermination, elle a su oser faire des choix à plusieurs moments de sa vie personnelle et professionnelle. Elle est une experte dans son domaine, le langage du corps et le pouvoir des gestes. Olga, salut et merci d'avoir accepté cette invitation dans l'émission Osez ma vie.
Olga Ciesco : Salut Fred. Merci de m'avoir invitée. Je suis très heureuse d'être là avec toi.
Frédéric Mai : Le plaisir est partagé. Et Olga, si tu le veux bien, je vais te présenter en quelques mots. Alors, Olga, lorsque tu m'as raconté ton histoire, il y a quelques semaines, j'ai adoré ta sensibilité mêlée à cette force intérieure. Tu es aujourd'hui experte du langage non verbal. Tu donnes des conférences partout dans le monde, tu proposes des formations en ligne, des livres et tu as un parcours riche ou tu as osé à plusieurs reprises prendre des décisions fortes et tu nous en parleras avec tes mots dans quelques instants.
Que ce soit dans ta vie personnelle ou professionnelle, tu as su faire des choix courageux, engagés, mais toujours en respectant ta valeur liberté qui est plus forte que tout. Aujourd'hui Olga, tu es une femme libre, inspirante, déterminée, tu aimes être dans l'action, tu es reconnue comme une des meilleures dans ton domaine, même si tu restes très humble, et c'est pour cela que tu es avec nous aujourd'hui, je te remercie de tout cœur d'avoir accepté mon invitation.
Mais Olga, qui es-tu vraiment ?
Olga Ciesco : Merci Frédéric. Je suis honorée d'être interviewée par toi. Alors, qui je suis vraiment ? J'ai l'impression d'avoir vécu mille et une vie quand tu me poses cette question, Frédéric. Si je joue la franchise et la spontanéité parce que j'ai envie de te dire que je suis une fille. C'est le premier mot qui me vient. Ensuite, je me dis je suis quand même plus une femme qu'une fille, quand même. J'ai presque 50 ans. Je suis maman de deux grands garçons de 20 et de 23 ans.
J'ai été salariée dans l'enseignement que j'ai adoré. J'enseignais le marketing. Et puis, j'ai eu un changement de vie chez qui a impacté toute ma vie, puisqu'en fait, j'ai décidé de me mettre à mon compte et de gagner ma vie avec ma passion lorsque j'ai découvert le langage du corps, la communication non verbale. Et donc ce que je suis, c'est finalement une fille pleine de rêves qui a décidé de se mettre à son compte un jour, en 2005, pour être libre et vivre de sa passion.
Frédéric Mai : Alors, Olga, est ce que tu penses que ton enfance te prédestinait à suivre la voie de ta passion du langage non verbal ?
Olga Ciesco : Est-ce que mon enfance me prédestinait ? Oui et non. Oui, parce que je pourrais te raconter des anecdotes que tu ne connais pas d'ailleurs, qui, à bien y réfléchir, ont préparé un certain terrain sensible sur la recherche de la vérité, la détection du mensonge. J'ai eu l'impression de grandir avec des secrets de famille. J'ai jamais connu mon grand-père. Des fois, je me demandais. Je n'ai jamais connu l'identité de mon grand-père, du père, de ma mère. Et ça m'a même aujourd'hui, ça me travaille. Je me demande qui est mon grand-père. J'ai grandi avec ce secret. Des fois, je me disais que j'étais peut être une princesse, je m’inventais des films. C'est le cas de le dire. Mais ça m'a travaillé de pas savoir. Ensuite, j'ai eu quelques histoires familiales comme ça, où j'ai découvert qu'on pouvait me mentir, que mes parents pouvaient mentir. En conférence, tu sais, je raconte une anecdote. L'anecdote du père Noël, qui est vraiment véridique, est celle que j'ai découvert que le père Noël n'existait pas. Le jour où j'ai découvert que le père Noël n'existait pas, j’étais plus traumatisée par le fait que c'était mes parents qui m'avaient menti plutôt que par le fait que le père Noël n'existait pas. Et ça m'a beaucoup travaillé parce qu'ils étaient censés me protéger, ne pas me mentir. Et moi, je suis… C'est un petit peu, ça peut paraître naïf à l'extérieur, mais en tout cas, moi, ça m'a impacté et après je me suis toujours demandé si je pouvais faire confiance dans la parole qui m'était donnée. Et donc, dans ce sens, je me demande si c'est cette façon dont j'ai filtré mon expérience d'enfant n'a pas préparé le terrain à l'envie de découvrir les choses, de savoir au-delà des mots, la vérité. Et puis, et puis je n'étais pas prédestinée à être entrepreneur dans le sens où j'ai une maman qui a beaucoup marqué, je pense, qui a un tempérament fort par rapport à mon père et elle est très extravertie. Mon père est plutôt introverti. Donc voilà, elle prend plus de place, on va dire, extérieurement. Et j'ai l'impression que mes parents, qui sont immigrés espagnols, eh bien, ils ont un côté un peu petit, c'est à dire que c'est comme si, sans vouloir me le dire, ils m'avaient inspiré le fait que la vie était difficile, que gagner sa vie, c'était difficile, qu'il fallait toujours ramer et que finalement, on explosait jamais. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire par là. Et du coup, j'avais une scolarité médiocre. J'avais du mal à faire mes devoirs. Ma mère me disait toujours qu'elle n'avait pas fait d'études, donc qu'elle pouvait pas beaucoup m'aider. Bref, c'était la galère et j'ai pas l'impression que j'étais prédestinée à vivre une vie libre, aisée d'une certaine manière, parce que à bien y réfléchir, j'ai l'impression que même s'ils m'aiment énormément, il y a beaucoup d'amour. Et en même temps, sans le vouloir, un certain d'enfermement.
Frédéric Mai : Je comprends. C'est vrai que les schémas parentaux, ça nous colle à la peau. Il faut beaucoup de courage à un moment donné pour se lancer et prendre sa voie. C'est ce que tu as fait en devenant entrepreneur, notamment. Ce n'est pas facile quand on a ce schéma parental d'une famille où je pense que la vie est un combat, c'est dur. Faut travailler dur pour réussir. C'est un sacré poids sur les épaules, finalement.
Olga Ciesco : Bah, disons que l'entrepreneuriat, ce n'est pas du tout un schéma familial. Je crois que dans ma famille, des deux côtés, sur plusieurs générations, il n'y a jamais eu un seul entrepreneur. Sauf peut-être. Sauf peut-être, c’est même certain. La seule chose que je sais de mon grand-père, que je ne connais pas, qui est certainement décédé est qu'il était entrepreneur. Drôle, je viens de mettre la main dessus avec toi.
Frédéric Mai : Alors, comment on arrive un moment à cette passion qu’est le langage non verbal ? Comment tu es tombée sur le langage non verbal ? Parce que ça ne court pas les rues quand même assez.
Olga Ciesco : C'est une histoire dingue. J'ai un collègue puisque donc j'étais prof. J'ai un collègue qui, en salle de pause, me dit « Olga. Tu dois lire ce livre qui s'appelle Séduire, il va beaucoup, te plaire. Il est très intelligent, etc ». C’était un livre sérieux sur la séduction mais la séduction, dans un sens large. Et puis, je suis son conseil, je vais à la FNAC avant de partir en vacances d'été. Et puis, je recherche ce livre qui s'appelle donc séduire et je le trouve. Et à côté de ce livre, il y a un autre livre. Il s'appelle Les codes inconscients de la séduction de Philippe Turchet, un Français qui vit au Canada et qui a développé une discipline sur la lecture du langage corporel. Et donc, je trouve que ce livre n'est pas très épais, qu’il est plein d'illustrations et qu'il est parfait pour passer l'été. Et quand je lis ce livre à la plage, eh bien c'est un choc. C'est un électrochoc, véritablement parce que je me vois encore regarder le ciel, poser le livre sur mes genoux et me dire « c'est exactement ce que je veux faire » et je ne peux pas te dire pourquoi.
Mais c'est… ça t’envahit à 300 pourcents. C’est-à-dire qu’en fait à partir de là, c'était impossible que je ne me forme pas ; et donc je me suis formée en Suisse. C'est pour ça que j'ai été une des premières françaises à être diplômée de cette discipline.
Frédéric Mai : OK, excellent. Alors, sur ce parcours professionnel, je pense qu'après, tu es devenue entrepreneur. C'est ça ?
Olga Ciesco : Oui.
Frédéric Mai : Et tu oses accepter une mission de formatrice pour le Centre national de la police judiciaire. Comment as-tu vécu cette expérience ? Et qu'as-tu transmis à tous ces enquêteurs?
Olga Ciesco : Alors, en fait, j'avais à peine terminé, j'étais en fin de formation que je cherchais déjà du travail. De toutes façons, dès le départ, j'avais l'impression que j'étais apte à travailler tellement j'étais passionnée. Donc, moi je frappais à toutes les portes et en frappant à toutes les portes, j'ai eu l'opportunité d'être mise en relation avec le Centre national de formation de la police judiciaire, le CNFPJ, on va l’appeler, ce sera plus simple. Il se trouve que le CNFPJ, il n'y en a qu'un en France.
Il était, et il est toujours d'ailleurs, je crois, à Fontainebleau et moi, je vivais à 80 km de Fontainebleau. Donc, autant te dire que à l'échelle de la France, je trouvais. Je me sentais chanceuse d'être près de cette opportunité. Et puis, on m'a accueilli pour un entretien, pour faire connaissance et cet entretien s'est prolongé pendant cinq heures où, avec mon ordinateur et mes notes, de manière vraiment très spontanée, naïve, presque très simple, j'ai montré beaucoup de choses que je savais faire.
Quand je dis que je savais faire, plutôt ce que j'avais appris, ce que je comprenais du langage corporel, ce que j'avais envie de transmettre. Et je me souviens que la porte s'est ouverte lorsque j'ai dit que je ne savais pas tout, mais que, ce que je savais, je pouvais le transmettre et que j'étais désireuse vraiment de me rendre utile. Et à ce moment-là, on m'a confié des journées de formation à des enquêteurs dans les sources humaines du renseignement et dans les auditions de mineurs.
Et ce que ça m'a apporté, c'est beaucoup d'humilité parce que j'ai visionné énormément de vidéos de leur registre à eux. Des vidéos que je n'ai pas le droit d'utiliser pour moi, donc que j'ai visionné sur place. Je me suis confrontée à, des fois, beaucoup de difficultés. Où je voyais que je ne pouvais pas résoudre certaines choses, de par uniquement mon œil et mon observation. Et que finalement, le langage du corps, c'est un tout en fait. Tu participes, c'est une corde supplémentaire à ton arc. C'est comme l'écoute, mais ça ne suffit pas tout seul. Ça doit s'accompagner. Et puis parfois, il faut savoir dire qu'on ne sait pas où qu’on peut pas. Et du coup, apprendre ça sur le terrain et se rendre compte qu'il n'y a rien de plus dangereux que d'avoir l'impression qu'on sait tout et qu'on sait tout, un peu comme un apprenti sorcier. Un peu comme le fantasme de lire dans la tête des gens. Des choses comme ça, ça m'a beaucoup formé et ça m'a fait beaucoup de bien. Et ça m'a fait du bien aussi d'être confrontée à ces personnes qui ne se la ramènent pas et qui sont et qui sont sur le terrain, qui étaient à la base très suspicieux, finalement. Tu vois. Donc, tout ça, ça va, on va dire que ça va être rendu probablement très forte et que ça m’a préparé à l'étape suivante de ma vie.
Frédéric Mai : Justement, dans ta carrière d'entrepreneur, tu as réalisé de gagner sa vie avec sa passion n'est pas si simple. Et tu as parfois eu des doutes à cette période et des galères aussi, mais tu y croyais dur comme fer. Quel était ton état d'esprit à cette époque et qu'as-tu osé faire pour avancer dans cette voie et ne pas abandonner ?
Olga Ciesco : Alors effectivement, c'est vrai que le revers de la médaille lorsque j'ai travaillé au CNFPJ, c'est que j'étais payé à 11 euros de l'heure sur facture avec 20 mois de délais. Ça parait dingue, mais c'est la pure réalité. Donc, évidemment, c'est tout à fait impossible de gagner sa vie dans ces conditions, sachant que ce n'était pas du tout, c'était des missions ponctuelles. Donc, il se trouve qu'à cette époque-là, toujours en frappant à toutes les portes, j'ai eu l'opportunité de me faire connaître dans une association de chefs d'entreprise. Là encore, je ne veux pas dire que c'est de la chance, mais parfois, je me demande si, d'un côté, je n'ai pas une bonne étoile et d'un autre côté, si j'ai pas saisi l'opportunité. Tu vois, il y a comme un, comme une, des fois, une interrogation : est-ce que je n'ai pas eu la chance de me rendre compte qu'il fallait saisir cette opportunité ? Je sais pas vraiment. Donc, cette association, c'est l’APM, l'association pour le progrès du management et ils étaient censée faire travailler uniquement des stars, on va dire. Et moi, j'arrive là. Ils recherchaient quelqu'un dans le non-verbal parce qu'ils s'étaient séparés de l'expert qui s'occupait finalement de ce genre d'interventions auprès des chefs d'entreprise. Et là, du coup, j'arrive vraiment au bon moment et je fais un essai, concluant. Et là, je leur dis « Exploitez moi parce que je n'ai pas de boulot ». Chose que tu ne dis jamais finalement à quelqu'un. Et du coup, il faut croire que cet appel sincère de demi-détresse ou d'enthousiasme, je ne peux pas vraiment savoir ce que c'était, c’était les deux probablement. En fait, ça a beaucoup touché les personnes qui programmaient les experts et elles m'ont rempli mon agenda sur un an d'avance avec plusieurs interventions par mois, ce qui m'a permis de passer de 300 euros par mois à plus de 4000 euros par mois pendant 5 ans. Donc, et de ne côtoyer que des chefs d'entreprise en formation.
Donc, qu'en fait, l'histoire est plutôt jolie à ce moment-là. Voilà. Mais je pense que mon séjour auprès de la police judiciaire n'y a pas été pour rien non plus.
Frédéric Mai : Et puis, tes valeurs de liberté et de sens t’amènent à une certaine période de ta vie, à remettre en cause ton couple. Et du coup, ton confort de vie. Est-ce que tu referais la même chose aujourd'hui ?
Olga Ciesco : Oui, probablement que oui. En fait, évidemment, alors que pour que ceux qui nous écoutent comprennent. J'ai été marié, j'ai eu des enfants avec mon mari. Nous sommes restés ensemble 20 ans, de mes 18 ans à mes 38 ans. J'en ai 49 aujourd'hui. On a un peu grandi ensemble. Finalement, on a été étudiants ensemble. Et puis on a été salariés ensemble. Et quand je me suis mise à mon compte, il y a eu un début de scission, on va dire. Evidemment la séparation, elle est probablement due à plein d'autres paramètres, mais il y a eu début de scission parce que je me souviens que-ils au pluriel et mon mari aussi disaient « Mais pourquoi tu fais tout ça alors que finalement, un travail, une situation idéale ? » J'étais dans l'enseignement, j'avais toutes les vacances scolaires. Je travaillais à mi-temps en gagnant aussi bien que quelqu'un qui travaille à temps plein parce que j'étais dans le privé et en fait, personne ne comprenait que finalement, je cherche, pour eux, une difficulté.
Et je m’appauvrissais aussi, puisqu'en fait, j'ai réduit mon temps de travail en tant que salarié chaque année, pendant 5 ans, passant d'un temps plein à 3 heures par semaine. Donc, ça réduisait en peau de chagrin et je galérais. Je ne trouvais pas de clients. Quand j'ai travaillé pour la police judiciaire, ça ne ramenait que dalle. Il faut être clair. Donc moi, j'avais l'impression qu'à chaque fois, ça allait s'améliorer, que le mois prochain, c'était le bon.
Mais ça a duré cinq ans et donc c'est vrai qu'il y a eu peut être probablement même une incompréhension et que ça m'a mené à divorcer. Donc j'ai vécu des années un peu galère pour être simple. Où je suis retournée chez mes parents, vivre, qui habitaient à quelques kilomètres de chez moi, je donne ces détails parce que finalement, pour ceux qui nous écoutent et qui sont peut-être dans ce genre de situation, la mienne était la suivante c'est que mes beaux-parents et mes parents vivaient à 2 km de chez moi, que j'avais deux enfants, que je m'étais mise à mon compte, que j'avais besoin de temps et que on s'était mis d'accord sur une résidence alternée.
Et du coup, je me suis retrouvé finalement à voir mes enfants chez mes parents avec très peu de moyens finalement, puisque à cette époque, c'était ma dernière année de salariat. Donc j'étais à 300 euros par mois et heureusement qu'ils étaient là. Et du coup, quand on vit ce tourbillon, on a l'impression d'être comme dans une machine, comme dans un lave-linge, là où on est un petit peu ballotté émotionnellement de tous les côtés, parce que on perd beaucoup de plumes en divorçant, parce qu'on s'engueule, parce qu'on sait plus, parce qu'on partage, parce qu'on perd énormément.
On ne sait plus quoi. Mais ce qui est certain, c'est que je ne pouvais pas envisager de faire autre chose que d'être à mon compte. C'est-à-dire qu'à partir du moment où je me suis mise à mon compte, c'était pour moi vital. Et aujourd'hui, c'est toujours vital que d'être effectivement libre de vivre ce que j'ai envie de vivre. Dans quelques jours, je pars en Espagne, parce que j'ai décidé de partir en Espagne parce que ça va me faire du bien, je vais en profiter pour y travailler, pour tourner des vidéos et j'aime avoir cette liberté de ne demander à personne quoi que ce soit.
Je suis limitée parce qu'on est en période de pandémie, tel qu'on écoutera notre podcast. En tout cas, ton podcast dans quelques années. Et on l'aura oublié, ça. Mais cette période de pandémie m'empêche par exemple d'aller au Canada, où je vais très régulièrement, mais j'espère y aller très, très vite. Et cette liberté de vie aujourd'hui, même avec ce qui se passe en ce moment, c'est encore plus fort. C’est encore plus fort. Donc voilà.
Frédéric Mai : Et justement, à partir de là, comment tu t'y es prise pour acquérir et conquérir ta reconnaissance sociale et financière ? Parce que tu partais finalement, de peu. Tu as dû construire ta notoriété, ton image et aujourd'hui, tu es quelqu'un de reconnu.
Olga Ciesco : Oui. Ecoute, je crois que j'allais te dire encore qu'il s'agit de chance, mais on est d'accord. Il faudra définir un petit peu ce qu'est la chance. Lorsque j'ai travaillé. Donc en tant qu'expert à PM, donc j'étais face à des chefs d'entreprise et certains m'ont demandé d'intervenir en conférence pour leurs salariés. Et donc, ça a été le début d'une autre expérience pour moi, puisque je n'avais jamais donné de conférences de ma vie. Mais j'ai dit oui. J'ai dit oui. La première demande « est ce que tu sais faire ? » J'ai dit oui. Je n’avais jamais fait et ça a été une révélation aussi pour moi parce que j'ai adoré. Tu sais, quand je te dis ce mot-là, je le pense vraiment. C'est une histoire d'amour pour moi que de monter sur scène. Je me transforme même avant le fait de me préparer, d'arriver à l'hôtel, de me changer, de me maquiller. C'est un rituel précieux. C'est vraiment quelque chose qui compte. Et lorsque je monte sur scène, il n'y a rien d'autre qui compte.
À ce moment-là, j'ai beaucoup d'amour pour le métier que j'exerce parce que pour moi, maintenant, c'est un vrai métier. C'est un métier que d'être conférencier. Alors quand j'ai eu la première demande, ça a entraîné une deuxième. Et lorsque moi ensuite, j'ai découvert cet amour de la scène que j'avais et de la transmission et finalement de l'animation pour servir l'objectif de mon client, qui est quand même la réussite d'un évènement. Ce n'est pas « moi je suis sur scène comme je serai à The Voice », ce n’est pas ça. C'est le fait de réussir une mission pour la satisfaction d'un client final qui est quand même une entreprise. Eh bien, j'ai fini par comprendre que c'est ce qu'il fallait que je mette en avant comme offre. Et donc j’ai modifié mon site internet. Il faut bien imaginer que j'ai tous les deux ans, je construisais un nouveau site Internet parce qu'à chaque fois, j’avais conscience qu'il fallait, à chaque fois, que je sois un peu comme à la pointe de ce que je souhaitais proposer.
Et puis, j'ai pris beaucoup de photos. Tu parles de reconnaissance. Peut-être que ceux qui nous entendent, ça pourrait leur donner des idées ou leur confirmer ce qu'ils pensent déjà. Moi j'ai fait beaucoup de photos quand 'ai démarré. Beaucoup, beaucoup de photos avec mon téléphone de salles vides quand j'étais là avant les gens, de salles de formation vides aussi, de chambres d'hôtel. Je photographiais l'écran avec ma tête, avec le vidéo projecteur, tu vois, quand je faisais les essais et je postais sur les réseaux sociaux beaucoup toutes ces photos, ce qui donnait une impression qui était réelle, mais qui était amplifiée par les réseaux sociaux, que je n'arrêtais pas de bouger. C'est vrai que je n'arrêtais pas, mais je me suis rendu compte que les réseaux sociaux avaient un pouvoir de démultiplier l'image que les gens avaient de toi. Comme une ampoule grossissante. Non, pas une ampoule, une loupe ! Et du coup, j'ai, je crois que j'ai beaucoup travaillé cette image sur les réseaux. Voilà l'année d'avant la pandémie, j'avais décidé et j'ai fait quelques photos comme ça, pour les réseaux d'ailleurs. Et puis j'en ai repris sur mon site. Un truc que je n'osais jamais faire, par exemple : à la fin des conférences. Moi, à chaque fois, à la fin de mes conférences, il y a plein plein de gens qui m’applaudissent. Et moi, je faisais tout le temps des photos de salles vides et j'ai osé un jour en me disant voilà, ça va être mon challenge, je vais demander aux gens de me photographier avec eux et donc je me photographiais en selfie avec les gens dans la salle. Les gens étaient ravis de jouer le jeu et je me disais voilà une preuve supplémentaire que je suis sur le terrain. Mais vraiment encore plus pour de vrai. C'est comme si on amplifiait à l'expérience. Et pour moi, je crois que c'est primordial pour mes futurs clients de se rendre compte que les gens ont la banane, que ça se passe bien, que ils sont satisfaits.
Demander des témoignages, pas systématiquement, mais parfois et les mettre sur le site et alimenter. Et quand on me demande bah voilà, j'ai un site, centré sur mon expérience de conférencière, où je donne un tas de preuves de mon expérience. Tu vois c'est comme ça qu'avec les années, la reconnaissance s'est faite.
Frédéric Mai : Mais je comprends tout à fait. Mais tu as raison sur la notion de preuve sociale. Aujourd'hui, la preuve sociale, elle, est indispensable. Les personnes ont besoin de cette preuve sociale et ont besoin de te connaître avant de te voir. Oui, j'ai vu les preuves sociales sur ton site. C'est vrai que ça donne envie. Ça donne envie de voir en vrai ce qui se passe. Justement, tu vas me dire c'est quoi alors une conférence d’Olga Ciesco ? Comment on y arrive et comment on en ressort ?
Olga Ciesco : La question que tu me poses pourrait avoir plusieurs réponses parce que, il y a les clients qui sont des entreprises, et parfois rarement, mais des conférences publiques où les clients sont finalement des personnes individuelles qui achètent leurs places. 99% de mes conférences sont des conférences d'entreprises. On vient en conférence avec curiosité pour découvrir un thème qu'on croit connaître parce que la gestuelle, on a tous entendu parler des gestes. On se sent finalement, au fur et à mesure de la conférence, on découvre un tas de gestes du quotidien qui interpellent et on découvre que tout ça est somme toute assez logique. Et c'est beaucoup de bon sens. Et qu’il y a des idées reçues qui, finalement, sont balayées. Il n'y a pas lieu, qui brouillaient un peu le message et on en ressort avec beaucoup de… Les gens disent que ça leur fait du bien. Pourquoi ? Parce que je parle du langage corporel. Je leur explique aussi que le langage du corps va être connecté avec ton, évidemment, ton émotion et ton mental. Et après m'être intéressée à la détection du mensonge, parce que ça a été un thème très important pour moi en début de parcours, on va dire, j'ai découvert que en faisant attention à tes postures, tu pouvais améliorer ton état d'esprit et que dans la vie qu'on a, on a tous parfois des failles, des timidités. On n'ose pas, on se sent pas beau, on se sent trop gros, on se sent stressé par certaines choses. Parfois on se critique nous-mêmes. On est nos propres critiques, les plus forts, on s'empêche de rêver, etc. Et il se trouve qu'il y a des études qui ont démontré que si tu fais attention à tes postures et aux postures qu'adoptent ton corps, tu peux les corriger pour les améliorer, leur faire adopter des postures, on va dire ouvertes qui vont être plus positives. Et en adoptant ces postures et en essayant le plus possible de les incarner. Tu vas pouvoir petit à petit te détacher de ce qui te tire vers le bas. Et ça, c'est le principe. Mais je fais vivre aux gens. C’est-à-dire qu’en fait, après avoir découvert d'une certaine manière, que le langage du corps, tu ne peux pas l'éviter, puisqu'en fait ton corps est là et qu'il te dit tout ce que tu ressens et que tu peux le lire et que c’est un alphabet, qui est merveilleux et qu'il n'est pas là pour te coincer, mais plutôt pour te guider et être un allié. Tu peux aussi parfois petit à petit, faire en sorte qu'il t'aide à surmonter certaines difficultés et certaines situations stressantes. Et quand tu dis aux gens bah, voilà, que tu le veuilles ou non. Si tu souris, si tu ouvres tes épaules, si tu lèves la tête, si tu respires profondément et si, par exemple, même en faisant un effort, tu te laisses bercer par une danse que tu aimes, qui a du rythme, eh bien, tu vas finir automatiquement par sourire, de manière plus authentique.
Tu te vois, donc, je leur fais vivre ça. Du coup, les gens se laissent surprendre avec naïveté par des choses qui, finalement, sont très basiques, mais qu'ils ont oublié.
Frédéric Mai : Et puis, on ne l'a pas vraiment appris finalement, on sait que ça existe. On connaît pleins de principes, mais on n'a pas eu un cours de langage du corps à l'école.
Olga Ciesco : Souvent tu sais, par rapport à ce que tu me dis, je dis aux gens il faut travailler l'intérieur. Ça peut paraître surprenant, mais en réalité, on ne doit pas travailler les gestes. En fait, si tu travailles ton état d'esprit mental, le pourquoi du comment et tu es coach, donc tu es très bien placé pour savoir à quel point c'est important de travailler l'estime de soi, par exemple. Eh bien, à ce moment-là, tu vas avoir les bons gestes.
Moi, je suis bonne lorsque je lâche prise et que je me laisse aller dans… alors évidemment, il faut structurer, mais quand je suis impressionnée, le meilleur moyen de surmonter cette peur serait de me concentrer sur la passion ou de partager ce qui m'anime ou mon savoir. Et à ce moment-là, je deviens bien plus libérée, et je ne m'enferme pas ce qui m'est déjà arrivé. Et comme ça, je ne m'enferme pas dans la peur du jugement de l'autre.
Frédéric Mai : Et d'ailleurs, est ce que tu auras un petit truc à donner à tous les auditeurs qui voudraient par exemple prendre leur vie en main et se faire plus confiance ? Un premier petit pas dans le langage du corps.
Olga Ciesco : Un conseil que je pourrais donner, ça pourrait être de s'écouter, de s'écouter davantage, c'est à dire que parfois, on a une petite voix intérieure qui nous dit « non, ne fais pas ça » ou « non, ce n'est pas bon, ce n'est pas dans la bonne direction, c'est pas ça que tu as envie de faire ». Moi, ça m'est arrivé et à chaque fois que je ne me suis pas écoutée, ça a mal fini c’est-à-dire, que tu acceptes ou que tu acceptes pas quelque chose, quelle que soit la direction, il faut être OK avec soi-même, être tranquille quoi, dormir bien. Mais même accepter un boulot à contrecœur, c'est pas bon. Voilà, il faut vraiment faire ce qu'on ressent, peu importe le temps que ça prend. Ça n'a aucune importance, du moment qu'on est heureux, ça n'a aucune importance.
Frédéric Mai : Excellent et c'est ce qui me plait dans ton état d'esprit. C'est ce culte de l'épanouissement et c'est la volonté à faire des choix qui ont du sens pour toi.
Et où est-ce que tu puisses toute cette force et ce recul par rapport aux situations ? Cette sagesse ?
Olga Ciesco : Plus j'avance dans l'âge, en tout cas c'est ce que je peux te dire, c'est que, on vit une pandémie depuis un an aujourd'hui, qui a quand même perturbé mon écosystème financier au départ, parce que toutes les conférences ont été reportées à 2022. Et donc, il faut bien comprendre que ma principale source de revenus initiale, du jour au lendemain a disparu. Et là, il s'est passé quelque chose d'assez magique. Encore une fois, de la chance ou pas de la chance.
Depuis 4 ans, je développais des formations en ligne, et du jour au lendemain, j'ai vu mon chiffre d'affaires exploser parce qu'il a été multiplié par six. Ça a l'air de rien comme ça, mais si c'est énorme, prend ton revenu et tu le multiplies par 6, c'est quand même beaucoup et sans rien faire en plus. Et là, aujourd'hui, c'est resté à un niveau très élevé. Je travaille très fort pour maintenir finalement cette présence et vendre toujours des formations en ligne, ce qui est un autre métier que la conférence.
Et aujourd'hui, je réfléchis à ce que j'ai envie de faire dans ma vie et je me rends compte. J'ai un enfant qui est parti vivre définitivement au Canada la semaine dernière. Mon fils aîné. J'ai un autre qui vit en France. Très clairement, je veux rester libre de mes mouvements. Alors, j'ai plus envie aujourd'hui, de me laisser porter par ce qui va arriver, parce que je me rends compte que je ne maîtrise rien. Je me rends compte que jamais je n'aurais pu imaginer ce qui est en train d'arriver.
Et du coup, je me dis alors, prends ce qu'on t'offre finalement. Je viens d'avoir une entreprise à qui j'ai fait un devis pour la première fois pour une visioconférence. Je te dis pour la première fois, c'est-à-dire pour la première fois pour une « grosse » visioconférence. Je ne sais pas encore s'il y aura 500 ou 1000 ou 1500 personnes, mais c'est, tu vois, ça va être facturé comme une conférence. C'est très perturbant pour moi, très, très perturbant, parce que faire ça depuis mon salon, avec un écran d'ordinateur, je me pose vraiment la question de comment je vais y arriver. Et c'est presque pour moi irréel. Comment je vais pouvoir avoir la connexion avec ces gens. Je rêverais d'être Tim Robbins avec un écran géant, avec des milliers de têtes. Et là, je me sentirai transporter alors que là, je vais vivre ça depuis un salon. Tu vois ? Mais, il faut que je saisisse cette opportunité. Parce que c'est une nouvelle, c'est un peu comme une nouvelle histoire, peut-être, je ne peux pas savoir à l'avance.
Frédéric Mai : En tout cas, j'ai noté une chose que tu as dite. Tu parles de chance, tu as parlé beaucoup de fois de chance, mais finalement, on a l'impression que tu prépares le terrain pour que la chance te sourit. C'est vrai que la chance sourit plus à ceux qui travaillent. La chance sourit, plus à ceux qui s'entraînent. Donc, toi, tu as eu le nez fin en créant tes premières formations digitales il y a quelques années, où c'était beaucoup moins répandu. Peut-être pas dans une forme super moderne, mais tu l’as fait.
Donc finalement, aujourd'hui, tu vois dans une période où on est en plein essor. Et toi, tu as beaucoup d'avance sur certains qui sont en train de rattraper le train en marche puisque maintenant, il y a plus de choix, pour vivre, il y en a qui ont besoin de ça maintenant et qui sont sous pression alors que toi, tu l'avais déjà. Et aujourd'hui, ça se révèle. Donc finalement, quand tu dis « j'ai de la chance, je maitrise pas », tu ne maitrises pas, mais tu as le nez fin quand même.
Olga Ciesco : Alors oui, merci. Oui, c'est vrai, tu as raison. En même temps, je me rends compte en t’écoutant que j'ai toujours travaillé beaucoup. Mais tu sais, on dit que quand tu travailles en faisant quelque chose que t'aimes, t'as pas l'impression de travailler. Alors tu vois, par exemple, depuis cette pandémie, je travaille énormément sur des nouvelles formations que j'avais déjà tourné, mais qui n'étaient pas formatés pour des pages parce qu'on parle de pages de 20, de pages de commande, de publicité.
Il y a tout un arsenal informatique à mettre en place. J'ai décidé il y a quelques années, de ne pas dépendre de quelqu'un et de savoir tout faire moi-même, j'ai galéré pendant des mois et des mois pour savoir tout faire. Et maintenant que je sais tout faire, je prends mon pied en déléguant à une dizaine de personnes différentes, que je n'ai pas du tout embauché, mais qui sont totalement indépendantes et à qui, parce que chacun est doué dans un domaine, je demande à chacun de faire son petit job, qui m'aide moi dans tout ça. Et donc je travaille énormément pour être prête. C'est vrai que, je m'endors jamais ça en écoutant, je me rends compte que je ne m’endors jamais. Mais ça ne coûte pas. Ça ne me coûte pas.
Frédéric Mai : Alors aujourd'hui, quel est ton plus gros défi qui te reste à faire ou que tu as prévu de faire cette année ?
Olga Ciesco : Alors, j'en vois plusieurs. En écoutant ta question, j'ai envie de répondre à quelles seraient les difficultés. D'ailleurs, je suis en train de me toucher la main comme quelqu'un qui est en train de stresser à l'idée de répondre à cette question. Parce que pour moi, qui dit défi dit quelque chose de challengeant. Donc, pas évident et pour moi, ce qui n'est pas évident, ça peut paraitre bête, mais c'est d'être extrêmement performante en visioconférence. Pour moi, c'est un vrai vrai vrai challenge qui me travaille énormément et que je réfléchis déjà à comment construire des preuves de cette intervention. Tu vois ? Pour ensuite proposer à de futurs clients la même chose, mais je dois avouer que j'ai eu une autre idée quand j'ai écouté ta question que je n'ai pas osé donner en premier, qui est celle de me lâcher davantage sur les réseaux sociaux. Parce que j'ai encore une retenue. J'ai beaucoup de retenue sur les réseaux sociaux parce que j'ai peur qu'on me juge. J'ai peur que mes futurs clients de conférence me voient. J'ai finalement deux identités. Parce que j'ai deux clientèles très différentes. D'un côté, je suis la conférencière en entreprise. D'un autre côté, je suis la spécialiste du non-verbal, plutôt sympa, proche des gens sur Instagram et sur Facebook, qui parle de sa vie aussi. Et j'ai toujours eu peur que parfois, ça brouille un petit peu mon image. Alors, je reste toujours un peu limite. Je suis authentique, mais à mon goût, j'aimerais aller plus loin dans cette authenticité. Donc, le challenge serait peut-être de réussir à rendre tout ça plus harmonieux pour que je m'y sente encore mieux.
Frédéric Mai : Et aujourd'hui, quels conseils pourrais-tu donner à nos auditeurs qui voudraient agir, mais qui n'osent pas ?
Olga Ciesco : Alors, moi, j'ai quelque chose qui à laquelle je pense, très très souvent quand je n'ose pas, je me dis quand tu seras à la fin de ta vie, quel que soit le moment, et que tu fais le bilan, est-ce que tu voudrais te retrouver dans la situation où tu te dis « Ah, je suis passé à côté parce que je n'ai pas osé ? Parce que j'ai pas osé lui dire ce que je pensais, parce que je n'ai pas osé quitter mon job, parce que je n'ai pas osé demander de l'aide, parce que je n'ai pas osé… Et souvent, ça m'aide énormément. Ça, c'est vraiment mon moteur. Je me dis pourquoi ne pas oser, alors, ça m'aide beaucoup de me poser cette question.
Frédéric Mai : Les fameux regrets de fin de vie.
En tout cas, je te remercie. Et puis, pour terminer, eh bien, nous allons terminer par le petit instant « questions réponses flash » que tu as peut être découvert au travers d'autres interviews que j’ai déjà faite. Alors, on va y aller. Je te donne une affirmation, une question et tu me réponds du tac au tac.
Olga Ciesco : D'accord.
Frédéric Mai : Un objet dont tu ne peux pas te séparer ?
Olga Ciesco : Mon téléphone
Frédéric Mai : Plutôt mer ou montagne ?
Olga Ciesco : Mer
Frédéric Mai : Un petit plat que tu adores ?
Olga Ciesco : J'ai pensé à la Tatin
Frédéric Mai : Plutôt méditation ou jogging ?
Olga Ciesco : Méditation
Frédéric Mai : Mojito ou Perrier rondelle ?
Olga Ciesco : Mojito.
Frédéric Mai : Si tu étais un animal, tu serais ?
Olga Ciesco : Un chat.
Frédéric Mai : Plutôt classique ou plutôt rock ?
Olga Ciesco : Rock.
Frédéric Mai : Une qualité que tu sais voir chez toi ?
Olga Ciesco : La gentillesse
Frédéric Mai : Une chose qui a le don d'irriter ?
Olga Ciesco : Ne pas tenir parole.
Frédéric Mai : Le souvenir d'une bonne odeur dans ta jeunesse ?
Olga Ciesco : Le flanc.
Frédéric Mai : Plutôt fromage ou dessert ?
Olga Ciesco : Oh j’aime les deux… mais bon, j'aime beaucoup le fromage. J'aime beaucoup le fromage.
Frédéric Mai : Le mot grossier que tu utilises le plus ?
Olga Ciesco : Putain, je crois.
Frédéric Mai : Toi aussi. Il y en a beaucoup qui utilisent « putain ».
L'émotion qui te touche le plus ?
Olga Ciesco : L'amour ?
Frédéric Mai : Le nom de ton doudou quand tu étais enfant ?
Olga Ciesco : Aucune idée
Frédéric Mai : Plutôt verbal ou non verbal ?
Olga Ciesco : Mon cœur balance.
Frédéric Mai : Et pour terminer, je te poser encore une dernière question quels sont tes projets pour cette année ?
Olga Ciesco : Pouvoir partir au Canada. Ça voudra dire beaucoup de choses quand je pourrais partir au Canada, ça voudra dire que, on peut enfin se déplacer comme on veut. On a cette liberté. Ça voudra dire que… Je dois aujourd'hui m'organiser pleinement, ma vie doit tourner autour de mon bien être. Aujourd'hui, je le sais. Et donc un de mes enfants vivant là-bas, je vais tout faire maintenant pour pouvoir aller là-bas le plus souvent possible, tout en travaillant.
Donc, je ne sais pas encore par quel chemin, mais ça va être mon objectif.
Frédéric Mai : Belle résolution, mais en tout cas, merci Olga pour ta douceur, ton authenticité, ta bonne humeur et ton expertise. Est-ce que tu veux rajouter un mot ?
Olga Ciesco : Je te remercie de m'avoir interviewé, Frédéric. C'est la première fois que j'accepte ce genre d'interview, d'introspection un petit peu ; où j'accepte aussi de me révéler, peut-être un petit peu plus, incertaine ou sensible, je ne sais pas comment dire, mais en tout cas, c'est aussi un challenge pour moi que d'être là. Mais j’ai aimé ton approche.
Frédéric Mai : En tout cas, merci pour ta présence.
Et retrouvez Olga Ciesco sur son site internet olgaciesco.fr, sur sa chaîne YouTube qui est très active, j'ai vu ça. Sur les réseaux sociaux Instagram, Facebook. Plongez-vous dans ses livres, dans ses formations, c'est passionnant.
Merci à toutes. Merci à tous. On se retrouve très bientôt dans un prochain épisode de Osez ma vie. Je vous embrasse. Prenez soin de vous, Bye.
Merci pour votre attention. C'était Frédéric Mai pour l'émission Oser Ma Vie. Retrouvez-moi sur les réseaux sociaux ou sur mon site Internet Coaching-personnel.fr.
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